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Holographie : les réalisations de Thomas Larger
mise à jour le 28-12-2012


Reprenant la méthode décrite plus haut sur ce site, Thomas Larger s'est lancé dans la réalisation de ses propres hologrammes.

Les résultats

Ci-dessous l'un de ses premiers essais.
La bague "celtique" qu'il s'est passée au pouce est celle représentée sur l'hologramme.

bague



Thomas Larger a aussi utilisé une montre de gousset comme modèle.

montre gousset
holo montre

Pour une raison inexpliquée, le premier hologramme de la montre était entachée de ce défaut bleu.

Après modification de quelques paramètres, le résultat s'est sensiblement amélioré !

holo montre 2

 

D'autres hologrammes réalisés à partir de sujets divers :

bibi
holo-bibi
   
médaille holo medaille
   
x y
   
y y

Les photographies d'hologrammes sont très difficiles à réaliser et ne rendent pas du tout l'impression que l'on a en les regardant directement.

Je cite Thomas Larger qui est du même avis : "Les photographies sont vraiment décevantes par rapport à la réalité ; les bagues brillent dans certains angles, comme lors de la "prise de vue", c'est vraiment beau... Et on ne voit pas toutes les poussières, ni les fronts d'onde sur lequel l'appareil photo semble se focaliser... Enfin, ça donne une idée !"

 

 

Le matériel utilisé

* Diode-laser rouge 635 nm  classe III (3 mW) - Ovio - 105 €
(existe aussi en classe II, pour 1 mW chez Dida Concept - 96 €)
 
* Extenseur de faisceau laser (x10) - Ovio - 40,70 € - il n'est pas nécessaire de prendre un lourd "extenseur afocal" :
(chez didaconcept - 41 €)
 
* Support "demi-lune" (diamètre standard) - Ovio - 34,90 €

 matos

 
* Les plaques holographiques (30 plaques de 6x6 cm, avec une sensibilité maximum la plus proche possible de la longueur d'onde du laser de 635 nm, "shiftées" ou pas pour avoir des couleurs jaune-vert au lieu de rouge... A conserver au frigo !) :
- Ultimate Holography - 165 €
- Geola - 88 €
- Dida Concept - 180 €

 plaques


* Produits de développement :
- révélateur Ultimate (pour 1,2 L) - 20 €
- produit de blanchiment Ultimate (pour 1 L) - 22 €
- agent mouillant Ultimate (30 mL - 1 goutte suffit) - 7 €
 
 
* Quincaillerie et luminaires (environ 100 €), en magasin de bricolage "du coin" :
- plaque acier 50x50 cm (1,5 mm d'épaisseur) : environ 30 €

plaque

- lampe de base + ampoule LED "multi-couleurs" (pour le vert, les plaques de sensibilité "rouge" étant peu sensibles à la couleur verte) : environ 40 €



- eau déminéralisée (1 € les 5 L)
- trois petites cuvettes (diamètre 20 cm)...
- aimants en rouleau et pour "fermeture de portes" (bouts de rouleau collés sur la plaque acier, et autres aimants démontés pour ne pas garder les bouts de plastique entourant les aimants)...
- polystyrène expansé pour isoler la "table" (récupéré d'un colis reçu), rallonge...
- aiguille à tricoter et mètre-ruban, lampe de poche...
- seringue de 5 mL, gants médicaux, voire masque pendant la "prise de vue"...

matos

- prévoir montre ou horloge discrète et visible dans le noir...
 

* [...] Table isolante "spéciale Krampouz" : environ 300 € (comme les tables magnétiques), mais elle fait aussi des galettes de sarrasin le vendredi soir, contrairement aux tables isolantes classiques... :)

Krampouz
 
* Plus ou moins obligatoires :
- lunettes de protection Ovio (mais j'ai failli me "faire avoir" avec un reflet, alors attention sans lunettes) :
- luxmètre Conrad - 39,95€ (maintenant je ne m'en sers plus, je compte 40 cm entre le laser et la plaque, pour 30'' de pose) :

luxmètre



La procédure suivie par Thomas Larger

"Lorsque la nuit est tombée, que la circulation automobile a diminué et que les enfants sont couchés, j'installe mon matériel, je sors les plaques du frigo et je mets le laser en marche, pour que tout ça se régule en température... Je prépare la dilution du révélateur, le bain de blanchiment, les bains de nettoyage (50 à 60 mL dans chaque cuvette suffisent à couvrir et développer la plaque), tout ça avec de l'eau déminéralisée (pour diminuer les traces sur la plaque en verre) ; j'allume la lumière verte, je place les éléments avec le bout de polystyrène simulant la position de la future plaque, pour vérifier au mieux la trajectoire du faisceau laser (45° par rapport à la plaque permettront un bon visuel sans être ébloui par la source lumineuse), sur la plaque et sur l'objet derrière (objet blanc et/ou métallique, de la bonne dimension et relativement plat, suffisamment stable ou maintenu)... Je prends n'importe quelle boîte de biscuit ou bout de carton un peu épais pour "faire barrage" entre le faisceau et la plaque.

alignement



Je sors ensuite une plaque holographique (en ayant mis les gants) ; je vérifie le côté avec l'émulsion sur un coin de la plaque, au moyen de l'aiguille à tricoter ; et je mets la plaque côté émulsionné vers l'objet (de cette façon, après développement on pourra encadrer l'objet et protéger le côté ayant l'émulsion, se retrouver au verso, sur fond noir pour un meilleur contraste et une meilleure visibilité...), en la coinçant entre deux aimants de chaque côté de l'objet (je fais exprès de ne pas faire passer le faisceau laser par les côtés de la plaque, car ça ne gêne pas l'impression de l'objet à holographier mais ça évite de se retrouver avec des aimants holographiés sur les côtés).

Je range les autres plaques (on ne sait jamais) et j'attends dix minutes (portable en main, et en général par "superstition" - ou plutôt pour ne prendre aucun risque inutile - en éteignant même la lumière verte), permettant ainsi à la plaque de finir de se réguler en température...

Au bout de ce temps, je m'approche des éléments, attends 15 secondes, fais une petite prière pour que le chauffe-eau ou le frigo ne se mettent pas à marcher bruyamment (, enfilerai mon masque pour éviter de souffler trop fort vers la plaque), retire l'objet-barrage, laissant donc le faisceau laser illuminer plaque+objet ; je compte jusqu'à environ 30'' dans ma tête, et je rebloque le passage du faisceau-laser.

exposition



Je prends la plaque, toujours par les côtés, et vais à l'évier et la place émulsion vers le haut (pour ne pas la frotter et l'abîmer sur le fond des cuvettes) dans les bains de développement ; grâce à mon portable je vérifie, tout en agitant doucement mais sans interruption, de laisser la plaque 7' se révéler, puis 2' pour laver ; suivent 3' dans le bain de blanchiment, puis 3' dans le même bain de lavage (dans lequel j'ai entre-temps versé une goutte d'agent mouillant). Je mets pour finir à sécher, émulsion au verso, plaque inclinée contre un mur (ou une machine à pain pour ma part), au-dessus d'un papier absorbant...

Pour la prochaine plaque je refais le révélateur et le bain de lavage, et je recommence toutes les manips... Il faut quand-même compter un quart-d'heure non-stop de développement, qui suivent un quart d'heure de placement d'objet, d'attente... et les fameuses 30'' de pose, que nécessitent une diode-laser de 3mW située à 40cm de la plaque."

 

Pour de plus amples informations vous pouvez contacter Thomas Larger par mail.
Il se fera un plaisir de vous répondre.

 
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